l' absence
J'ai beau scruter les étoiles...le ciel reste indifférent et me punit de tant d'amour. Plus de place, trop de monde, prendre la file d'attente, d'autres meurent...plus importants ou plus misérables, plus méritants ou plus exemplaires. Chacun son tour...
Mourir ne fait donc pas briller ! souffrir non plus.
Ton absence n'est pas un vide mais au contraire un trop plein. Un excès de toi qui me consumme doucement... cette séparation me cache l'horizon... mais l'horizon sans toi n'est plus qu'une vague ligne vers laquelle il faut tendre pour se donner l'impression d'avancer.
Il y a des moments ou le manque me submerge parce que tu m'avais tellement intoxiqué qu'aujourd'hui je donnerais ma vie pour te rendre la tienne.
Chaque jour, je me pose un peu pour réfléchir à tout ça, et invariablement je finis par perdre les pédales en me disant que ce n'est pas arrivé, que tu vas apparaître, dans tes pyjamas pourris, au détour d'une porte et mon regard est rivé sur cette porte attendant le miracle...mais tu ne viens pas.
Demain, je t'attendrais à nouveau.
Après demain aussi.
Et tous les jours qu'il me sera donné de vivre..
Et si j'étais sûr de te trouver derrière cette foutue porte, alors je la franchirais sans hésiter pour te retrouver parce que nous n'avions pas fini de nous aimer.
Je sais qu'au travers de ce blog, que tu as voulu, et qui est devenu au fil du temps le déversoir de tes angoisses et un lien pour ne pas sombrer, certains me jugeront de façon définitive : " ce mec n'est pas à la hauteur ", "Il nous gave avec ses états d'âme", " Cancerigolo, est beaucoup moins rigolo !".
Ca m'est égal, bientôt je fermerais ce blog, parce qu'il n'y a pas lieu qu'il te survive mais dans l'intervalle, il aura servi d'éxutoire à la tristesse qui m'accable et aura permis à " Tite Jo " de devenir le réceptacle de la tendresse de tous ceux qui, un jour ou l'autre s'y sont connectés, y ont déposé un message ou simplement éprouvé un peu d'amitié pour toi en le parcourant.
Tu nous manques.