Blues du mercredi...
Le corps médical avait prévu que tu sortes aujourd'hui. Pas toi, ni nous. Alors nous allons attendre encore un jour ou deux de manière à ce que tu récupères un peu de l'énergie dont tu as besoin pour avancer dans les meilleures conditions. Cette journée était un peu hors du temps, avec des questionnements, des doutes, des coups de mou, mais aussi l'envie de vaincre et je ne veux pas que tu doutes seulement un instant que même si la partie est difficile, nous sommes comme une équipe autour de toi et nous devons te redonner le goût de la victoire. Tu sais, tu connais ce goût, tu as été une sportive, une associative, une mère et mieux que d'autres tu sais que les obstacles sont faits pour être franchis et il n'est pas question que ton élan, notre soutien, notre amitié et notre amour soient gaspillés par je ne sais quel sentiment de lassitude qui viendrait te couper les jambes et te polluer le cerveau.
Tu vas me donner toutes les raisons de ne pas sombrer et tu seras s'il le faut, l'exception qui confirme la règle.
Demain, ton sourire se dessinera à nouveau sur tes lèvres et nous envisagerons de devenir vieux, cons, mais heureux de l'être, envers et contre tout et tous.
Voilà, ton désir de donner des nouvelles à tous tes supporters est dans ces quelques lignes. Ils savent que tu n'es qu'une femme parmi les femmes, certes touchée par cet injuste coup du sort, mais que femme parmi les femmes, tu n'en restes pas moins une femme qui ne laisse pas de place à l'indifférence.
Aux yeux du monde entier, y compris la Normandie : je t'aime. Et rien que pour ça je suis capable de te faire un cadeau pour la Saint Valentin... C'est y pas une preuve ça ?
Marc